7 Janvier 2018
Il pleuvait dru, sans réfléchir la salle de cinéma j’ai fui, « I'm going where the sun keeps shining » Harry Nilsson était en train de chanter, C’était comme si la chanson de « Macadam Cowboy » m’appelait dans la nuit, D’un seul coup je n’avais plus besoin...
En savoir plus9 Juillet 2017
C’était un autre temps, une autre Syrie, pourtant déjà en guerre, Le pétrole et les conflits rampaient sournoisement sous la terre, Nizar Qabbani écrivait : « L’homme sans tristesse n’est que l'ombre d'un humain ». Avec quelle clairvoyance pourrions-nous...
En savoir plus13 Avril 2017
En arrière plan quelque chose veut se dire, ça crie, ça frémit, ça empêche de dormir, Si j'essaie de le capturer avec l'appât des mots, ça semble s'éloigner, ça me tourne le dos. Toutes sortes d'émotions m'énoncent que je ne suis pas à jour, " Laisse...
En savoir plus11 Avril 2017
Un recueil de poésie illustré par les collages d'Evelyne Denize, évoquant douze voyages géographiques et sensitifs, Pérou, Australie, Ethiopie, Inde... Bon voyage ! Vous le trouverez via ce lien : Une collaboration entre Evelyne Denize avec ses illustrations...
En savoir plus24 Février 2017
Ma liberté, imposer au monde mon bon vouloir, Fatalité, subir ce que je ne peux changer, Maturité, avec ce qui arrive ne plus me sentir étranger. L’inspiration peut-elle jaillir d’au-delà de notre mémoire ? Peyotl, barque d’or dans un vertige myrtille...
En savoir plus31 Janvier 2017
USA, du Rio Grande à Manhattan je bouge pour rallumer ma bougie, De San Francisco à Miami je roule pour sentir le roulis, Kerouac, « Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, qui veulent jouir de tout dans un seul instant ». D’où...
En savoir plus28 Janvier 2017
Yunus Emre, tu le sais, « rien ne pousse dans un cœur de pierre » Aube soyeuse, descente du train, mon guide blanc dans la main Mon bâton d’aveugle ouvre, non, ouvrait, le chemin Électrochoc, un voleur m’a arraché ma seule lumière ! Le chameau d’or de...
En savoir plus10 Janvier 2017
À pied et en sac-à-dos depuis des mois. — Namasté, Bonjour India. Y a-t-il derrière les apparences un autre moi ? Kabir : « Contemple, en toute chose, qu’une ; c’est la seconde qui te fourvoie. » Un errant gymnosophiste attise mon ontologique curiosité....
En savoir plus30 Décembre 2016
illustrations de E Denize. En langage de sensations, mon corps se demande qui a éteint la lumière Et pelleté cette excrémentielle boue dans mes yeux. À qui se plaindre, à la génétique, au Diable, à Dieu ? En fugue vers le nord, dix-sept ans, la nuit,...
En savoir plus25 Novembre 2016
Australie, autre lit, austral lit Sortie d’aéroport, pouce en l’air, désir dans les reins Ciel en perroquets et en magpies, coup de frein Camionneur rustre, crépusculaire soumission sociale de l’homme enseveli. Melbourne, radiante pensée pour Daevid Allen...
En savoir plus27 Octobre 2016
Frontières, bornage pour montrer à l’autre qu’il est étranger Ô douanier servile, mon passeport ne révélera jamais ma véritable identité Le grand Inca, Atahualpa, ils l’ont tué, mais rien ne les dérangeait. Paradoxal Pérou, océan Pacifique et terres ensanglantées....
En savoir plus26 Octobre 2016
Rues, secouez-vous et faites choir les poteaux indicateurs Horloges, révoltez-vous et arrêtez de marteler l’heure Et toi, Sisyphe, cesse de pousser ce rocher comme une fatalité « Ça va ? — Oui, ça va », la trop banale commedia dell’arte ! Croire, une...
En savoir plus12 Août 2016
Collage d'Evelyne Denize J’habite un pays qui n’existe pas Il se trouvait au bout de l’envie de le découvrir Quand j’ai cru l’atteindre son néant me rattrapa Un céleste pont de tempête et de feu entre vivre et mourir. À l’époque où je prenais lieux et...
En savoir plus10 Juin 2016
collage d'Evelyne Denize « J’aimais, j’étais debout dans le songe éternel » Quand un poète s’éteint, une étoile diaphane apparaît Un astre se dévoilant aux hommes inspirés Quand un poète s’éclipse, s’effondre la tour de Babel. Un poète ça ne compte pas...
En savoir plus9 Juin 2016
Le cri d’une étoile qui s’éteint m’a réveillé Dans mon lit, aux réminiscences exquises, plus personne Du sperme séché sur le drap parle pourtant de corps qui frissonnent Pourquoi la porte de la mémoire est-elle rouillée ? Les yeux n’ont pas l’exclusivité...
En savoir plus10 Mai 2016
Papa, pas facile pas facile d’être ado, Maman, peur de l’enfer du connu, où est le paradis ? Il faut que tout monte, monte crescendo, Conduites ordaliques, qui l’a dit ? Ouf, voici une étincelante échelle d’accords de guitare Qui escalade un impétueux...
En savoir plus12 Décembre 2015
Soulages. Je me croyais rendu au bout de l’impossible Un papillon émeraude m’a tourné autour Je lui ai dit non je ne suis pas ta cible Il m’a dit dommage je te parlais d’un voyage sans retour. C’est ma mère qui m’a donné le goût du thé J’ai cassé la théière...
En savoir plus13 Novembre 2015
PICASSO, Raphaël et la Fornarina, III : Seuls, s’étreignant sur le sol, 1968, gravure sur cuivre. Grenade, je mange une glace, elle m'observe Ma langue est framboisée, je fonds dans son regard Sa peau, ses cheveux, tant d’hôtels, d’aérogares Toujours...
En savoir plus10 Mars 2013
Rothko. L’âme aime sans i Sans idée préconçue Mais l’'âme aime aussi avec le i Le i de ami Le i qui a un point Un point de vue Un point de vue qui Avec une vue sur les autres points Devient le i d'’indicible Le i de point de Vie Le i de Socrate qui Devant...
En savoir plus13 Décembre 2011
Olivier Debré L’air de rien ça fait tout Une chanson qui erre sur des lèvres qui se desserrent Un dessert de lèvres offert Et l’air de tout ça fait rien Un poumon ça n’a pas d’ R mais la terre en a deux pour lui Respirer commence et se termine par un...
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