18 Juillet 2012
Nasreddin, ayant dû prendre la route par une nuit noire, cheminait, terrorisé, une épée d'une main et une dague de l'autre.
- Avec ça, tu ne risques rien ! lui avait-on dit.
Survint un voleur qui lui prit son âne et tous les précieux livres qu'il transportait dans les poches de son tapis de selle.
Le lendemain, comme il se lamentait sur ses malheurs à la maison de thé, quelqu'un l'interpella :
- Mais enfin Mulla, pourquoi l'as-tu laissé partir avec tes biens ?
Tu avais pourtant les moyens de l'en empêcher ?
- Ah ! fit Nasreddin, si j'avais eu les mains libres, ça ne se serait pas passé comme ça !
Amoureux de l'inconnu voyageant pour l'Aimer davantage !
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