29 Mars 2017
Ballade du marchand de sable
C'est l'heure bonnes gens
Ne voyez-vous pas que là-haut
Les étoiles commencent à crépiter
Allons c'est l'heure
Abandonnez vos pensées sous l'oreiller
Quand le soleil descend dans la mer
J'en secoue la poussière
Sous le désert de vos paupières closes
Bien malin celui qui saisira
Cet instant
Dormez en paix bonnes gens
Les apparences ont décortiqué le rêve
Bulle éphémère
Prodigieuse enclave
Graine de cancer
Dans le gigantesque mikado
Où s'agitent des hommes
Au casque fluo
Le voici condamné
Au cris d'
Imposture à la liberté
Trompeuse évasion
C'est la chute au fond du puits
La mort certaine de l'Ange
Sauvegardons les apparences
La ville sous ses belles images
S'effondre
Tremblement de cœur
Puissance mille sur
L'échelle des effrois
Pourtant personne ne croit
Plus aux apparences
À contre-courant, le chant des Sirènes
Sirènes, Sirènes
Bouches en cœur
Chœur susurrant ou assourdissant
N’emportez pas mon âme
Attachée à son mât
Vos chants ne sont que vent
Écho de pensées ricochets
Dans les méandres
du Grand Tout
Voir
Quelle part de mon être
Vibre à l’unisson de vos chants
Amoureux de l'inconnu voyageant pour l'Aimer davantage !
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