13 Mars 2022
Littéralement, rock and roll se traduit par : balance et roule. Ce tumulte sonore s’origine dans un très réussi métissage de blues, de jazz et de country.
C’est indubitablement une réanimation des pulsions dionysiaques qui répondent aux aspirations des Occidentaux à l’époque où nous étions trop enfermés dans des carcans bourgeois et puritains.
Je ne sais plus quel musicien rock disait, à l’époque de la guerre au Vietnam : « L’armée américaine utilise les bombes au napalm, les défoliants, les mitraillettes pour faire la guerre. Nous, nous faisons la paix avec les sons qui nous réunissent en créant des pulsions extatiques nous conduisant à des états de transe qui, sous le nom grec d’enthousiasme, étaient déjà au cœur des rites mystiques autour de la Déesse-Mère et des Mystères antiques. »
Le culte de Dionysos, qui dérangeait l’ordre dominant à Rome, était déjà un culte de transe dit orgiastique. Les transports, l’enthousiasme ont toujours effrayé les institutions religieuses et inquiété les gens de pouvoir.
Il y a toujours eu, j’imagine, une recherche du secret d’un salut par un nécessaire passage dans le Chaos. Les Enfers sont le lieu alchimique où le « feu » de la pulsion sexuelle, le désir charnel, se change en « feu » divin, en amour « pur », en amour d’Autre chose.
1972. « Papa was A Rollin' Stone », par The Temptations.
Pour moi c’était incontestablement une musique urbaine, plus des ghettos que des beaux quartiers newyorkais, commençant avec son interminable et hypnotique ligne de guitare basse, un surgissement, soit de violon soit de synthé, qui fait songer davantage à un film, peut-être même à une dystopie, qu’à un succès planétaire, inquiétude renforcée par la guitare wah-wah plaintive. Apparaît le timbre de la voix de ténor de Dennis Edwards, entourée d’autres voix dont une basse profonde et un baryton.
Voici dans toute sa splendeur de la soul orchestrale et psychédélique funk, tout droit sortie de la célébrissime firme Tamla Motown. Cette inhabituellement longue chanson transpire une étrange atmosphère, pesante, moite, collante comme un soir d’été orageux. Nuit angoissante, lampadaire solitaire, béton gris, asphalte crevé, klaxons rageurs, indifférence, rôdeurs, urgence, solitude…
Papa Was A Rollin' Stone – Papa avait une âme de vagabond
It was the third of September
C'était le trois septembre
That day I'll always remember, yes I will
Ce jour-là, je ne l'oublierai jamais, non jamais
Cause that was the day that my daddy died
Car c'est le jour où mon papa est mort
I never got a chance to see him
Je n'ai jamais eu l'occasion de le voir
Never heard nothin' but bad things about him
Je n'ai jamais rien entendu de bon sur lui
Momma I'm depending on you to tell me the truth
Maman je m'en remets à toi pour me dire la vérité
Momma just hung her head and said, son
Maman ne fit que baisser la tête et dit, mon fils
[Chorus] (x2)
[Refrain] (x2)
Papa was a rolling stone, (my son)
Ton papa avait une âme de vagabond, (mon fils)
Where ever he laid his hat was his home
Où qu'il aille, cet endroit devenait sa maison
And when he died, all he left us was alone
Et quand il est mort, l'unique chose qu'il nous a laissée c'est la tranquillité
Hey Momma !
Hé ! Maman !
Is it true what they say that Papa never worked a day, in his life
Est-il vrai, comme ils le disent, que papa n'a jamais travaillé un seul jour dans sa vie
And Momma, some bad talk goin' round town sayin' that Papa had three outside children
Et maman, des ragots se propagent en ville, on dit que papa a eu trois enfants illégitimes
And another wife, and that ain't right
Et une autre épouse, et c'est pas vrai
Heard them talking Papa doing some store front preachin'
Je les ai entendus dire que papa prêchait devant les magasins
Talked about saving souls and all the time
Qu'il parlait de sauver les âmes et que sans arrêt
Dealing in debt, and stealing in the name of the law
Il s'endettait et volait au nom de la loi
Momma just hung her head and said...
Maman ne fit que baisser la tête et dit…
Hey Momma,
Hé ! Maman,
I heard Papa called himself a jack of all trades
J'ai entendu que papa disait qu'il était un touche-à-tout
Tell me is that what sent Papa to an early grave
Dis-moi si c'est ce qui l'a envoyé si tôt dans la tombe
Folks say Papa would beg, borrow, steal
Les gens disent que papa faisait la manche, empruntait et volait
To pay his bills
Pour payer les factures
Hey Momma,
Hé ! Maman,
Folks say Papa never was much on thinking
Les gens disent que papa n'a jamais été très cérébral
Spent most of his time chasing women and drinking
Qu'il passait la plupart de son temps à courir après les femmes et à boire
Momma I'm depending on you to tell me the truth
Maman je m'en remets à toi pour me dire la vérité
Momma looked up with a tear in her eye and said, son...
Maman releva la tête, la larme à l'œil et dit, mon fils…
Pas brillante ni très morale l’anecdote qui suit mais elle fait partie des marches que j’ai dû et voulu grimper pour être là où je suis actuellement, autrement dit, elle a participé à ma construction-reconstruction.
Si Paul C. découvre cette confession, je ne lui demande pas de me pardonner mais je raconte sans me justifier.
Une nuit de toutes les fébrilités hallucinatoires parisiennes, je décide de dépouiller de sa superbe collection de disques une connaissance qui vit dans une cité universitaire. Forcer sa porte, un jeu d’enfant ! Passer devant le gardien déguisé, un autre jeu d’enfant ! La chose délicate se joue à 4 heures du matin, repasser devant le gardien avec des sacs énormes comme si nous déménagions à une heure pareille. Il s’y trouve environ trois cents 33 tours, du matériel hifi : du volume et du poids ! Nous sommes trois crapules, un de nous occupe le veilleur de nuit avec une histoire à dormir debout, les deux autres zigotos passent en vitesse avec leur déménagement nocturne.
Dans le tas, un 45 tours retiendra ma respiration quand je le découvrirai quelques jours après le larcin. Ça commence par un bruit de vague, des cris d’enfants joyeux que l’on imagine jouant sur la plage, et un dépouillement de guitare acoustique sur la voix d’Elton John.
Love Song, de Elton John
The words I have to say
May well be simple but they're true
Until you give your love
There's nothing more that we can do
Love is the opening door
Love is what we came here for
No one could offer you more
Do you know what I mean
Have your eyes really seen
You say it's very hard
To leave behind the life we knew
But there's no other way
And now it's really up to you
Love is the key we must turn
Truth is the flame we must burn
Freedom the lesson we must learn
Do you know what I mean
Have your eyes really seen?
Les mots que j'ai à dire
Sont peut-être simples mais ils sont vrais
Jusqu'à ce que tu donnes ton amour,
Il n'y a rien de plus que nous puissions faire
L'amour est la porte qui s'ouvre
L'amour est ce pour quoi nous sommes venus ici
Personne ne pourrait t'offrir davantage
Vois-tu ce que je veux dire ?
Tes yeux ont-ils vu pour de vrai ?
Tu dis que c'est très dur
De laisser derrière toi la vie que nous connûmes
Mais il n'y a pas d'autre façon
Et maintenant ça dépend vraiment de toi
L'amour est la clé que nous devons tourner
La vérité est la flamme que nous devons brûler
La liberté, la leçon que nous devons apprendre
Est-ce que tu vois ce que je veux dire ?
Est-ce que tes yeux ont vu pour de vrai ?
La chanson « Find the Cost of Freedom », écrite par Stephen Stills, est la face B du titre « Ohio » du 45 tours, une chanson en réaction à la fusillade de Kent State University, dans l'Ohio en 1970 : quatre étudiants manifestant pacifiquement contre la guerre du Vietnam tués par la garde nationale de l'Ohio. Celle-ci a ouvert le feu à 67 reprises en 13 secondes. Il y eut également neuf blessés (dont un paralysé à vie). La plupart de ces étudiants manifestaient contre l'intervention américaine au Cambodge annoncée par le président Richard Nixon le 30 avril, mais certains ne faisaient que passer.
Find The Cost Of Freedom, par Crosby, Stills & Nash And Young
Trouver le prix de la liberté.
Daylight again, following me to bed
De nouveau la lumière du jour me suivant au lit
I think about a hundred years ago, how my fathers bled
Je repense à une centaine d'années auparavant, la façon dont mes pères ont saigné
I think I see a valley, covered with bones in blue
Je pense que je vois une vallée, couverte d'os en bleu
All the brave soldiers that cannot get older been askin' after you
Tous les braves soldats qui ne peuvent devenir vieux vous réclamaient
Can we hear the past a callin', from Ar- -megeddon's side
Pouvons-nous entendre le passé, un appel du côté d'Armageddon
When everyone's talkin' and noone is listenin', how can we decide ?
Quand tout le monde parle et personne écoute, comment pouvons-nous décide ?
Do we find the cost of freedom, buried in the ground
Trouvons-nous le prix de la liberté, enfouis dans le sol
Mother earth will swallow you, lay your body down
Mère Terre vous avalera, posez votre corps
Find the cost of freedom, buried in the ground
Trouvez le prix de la liberté, enfouis dans le sol
Mother earth will swallow you, lay your body down
Mère Terre vous avalera, posez votre corps.
Find the Cost of Freedom (Live)
Provided to YouTube by Atlantic RecordsFind the Cost of Freedom (Live) · Crosby, Stills, Nash & Young4 Way Street℗ 1992 Atlantic Recording Corporation for th...
« Horse With No Name », du groupe America, fut à l'origine intitulée Desert Song. Samwell suggéra d’en changer le titre. Bien qu'elle ait été écrite un jour de pluie en Angleterre, elle est censée dégager une impression de forte chaleur, de désert aride. Dewey Bunnell s'est rappelé son enfance à la Vandenberg Air Force Base en Californie.
Sur le soupçon de référence à la drogue (horse est un mot d'argot pour désigner l'héroïne), la chanson a été interdite dans quelques villes, comme Kansas City.
L'auteur du titre, Dewey Bunnel, raconte qu'il avait essayé de capturer la sensation de sécheresse dans le désert comme s'il décrivait un tableau de Salvador Dali. Ajoutant qu'il avait écrit sur « l'étrange cheval » d'après une image de M.C. Escher. En 2008, il confie : « C'était un carnet de voyage dans mon esprit, une chanson environnementale dans une certaine mesure. Nous faisions partie de l'ère hippie pour sauver la terre, et j'ai toujours été attiré par le plein-air. »
A Horse With No Name, d’America – Un Cheval sans nom.
On the first part of the journey
Dans la première partie du voyage
I was looking at all the life
Je regardais la vie dans son ensemble
There were plants and birds and rocks and things
Il y avait des plantes, des oiseaux, des rochers et des choses
There was sand and hills and rings
Il y avait du sable, des collines et des anneaux
The first thing I met was a fly with a buzz
La première chose que j'ai rencontrée était une mouche bourdonnante
And the sky with no clouds
Et le ciel sans nuages
The heat was hot and the ground was dry
Il faisait chaud et le sol était asséché
But the air was full of sound
Mais l'air était plein de bruit
I've been through the desert on a horse with no name
J'ai traversé le désert sur un cheval sans nom
It felt good to be out of the rain
Ça faisait du bien de sortir de la pluie
In the desert you can remember your name
Dans le désert tu peux te souvenir de ton nom
'Cause there ain't no one for to give you no pain
Parce qu'il n'y a personne pour te faire souffrir
After two days in the desert sun
Après deux jours dans le soleil du désert
My skin began to turn red
Ma peau a commencé à virer au rouge
After three days in the desert fun
Après trois jours dans les distractions du désert
I was looking at a river bed
Je regardais le lit d'une rivière
And the story it told of a river that flowed
Et l'histoire parle d'une rivière qui jadis coulait
Made me sad to think it was dead
Ça m'a rendu triste de penser qu'elle était morte
(Chorus)
(Refrain).
You see I've been through the desert on a horse with no name
Tu vois j'ai traversé le désert sur un cheval sans nom
It felt good to be out of the rain
Ça faisait du bien de sortir de la pluie
In the desert you can remember your name
Dans le soleil du désert tu peux te souvenir de ton nom
'Cause there ain't no one for to give you no pain
Parce qu'il n'y a personne pour te faire souffrir
After nine days I let the horse run free
Après neuf jours j'ai laissé le cheval s'enfuir
'Cause the desert had turned to sea
Parce que le désert était devenu une mer
There were plants and birds and rocks and things
Il y avait des plantes, des oiseaux, des rochers et des choses
There was sand and hills and rings
Il y avait du sable, des collines et des anneaux
The ocean is a desert with it's life underground
L'océan est un désert avec sa vie souterraine
And a perfect disguise above
Et un déguisement parfait au-dessus
Under the cities lies a heart made of ground
Sous les villes repose un cœur fait de terre
But the humans will give no love
Mais les humains ne lui donneront pas d'amour
America - A Horse With No Name (Official Audio)
You're listening to the official audio for America - "A Horse With No Name" from their self-titled debut album. 'America 50th Anniversary: The Collection', t...
La chanson « Superstition » de Stevie Wonder me rappelle l’impressionnant dortoir, environ quarante lits, de l’Institut National des Jeunes Aveugles, 56 boulevard des Invalides, à Paris. On se serait cru dans un de ces romans anglais du 19ème siècle où tout était triste, lugubre. J’avais un pote chevelu et barbu : Philippe, un cinglé de musique anglosaxonne. Le soir au dortoir, il avait le transistor collé à l’oreille pour capter en ondes courtes les radios pirates au large de la Hollande – c’était radio Northsea International –, et quand un morceau sublime arrivait dans son conduit auditif, il criait, alors que tout le monde dormait ou presque : « Écoute, Jean-Pierre, ça c’est le p’tit dernier de Stevie Wonder ! » Et il mettait le son à fond. Le transistor crachotait des parasites et le son – on était en ondes courtes – venait, repartait… un inconfort d’écoute que plus personne n’accepterait aujourd’hui. Tous les endormis gueulaient des jurons à faire rougir un charretier, mais personne n’osait vraiment nous affronter vu que, petit nouveau dans cette prison d’aveugles, je m’étais très rapidement imposé avec coups de gueule, coups de poings et coups de tête si nécessaire.
Superstition
Very superstitious, writings on the wall
Très superstitieux, croyance dans la fatalité mortifère
Very superstitious ladder 'bout to fall
Très superstitieux, échelle sur le point de tomber
Thirteen month old baby broke the looking glass
Vieux de treize mois, un bébé casse un miroir
Seven years of bad luck
Sept ans de malchance
The good things in your past
Les bonnes choses appartiennent au passé
When you believe in things you don't understand
Quand tu crois à des choses que tu ne comprends pas
Then you suffer
Alors tu souffres
Very superstitious ain't the way
Être très superstitieux n'est pas le chemin (à prendre)
Ooh very superstitious
Ooh très superstitieux
Wash your face and hands
Lave ton visage et tes mains
Rid me of the problem, do all that you can
Débarrasse-moi des problèmes, fais tout ce que tu peux
Keep me in daydream, keep me goin' strong
Garde-moi dans cette rêverie, garde moi aussi fort
You don't wanna save me, sad is my song
Tu ne veux pas me sauver, triste est ma chanson
When you believe in things you don't understand
Quand tu crois à des choses que tu ne comprends pas
Then you suffer
Alors tu souffres
Superstition ain't the way
La superstition n'est pas le chemin (à prendre)
Very superstitious nothing more to say
(Les gens) Très superstitieux n'ont rien de plus à dire
Very superstitious the devil's on his way
(Les gens) Très superstitieux ont le diable sur leur chemin
Thirteen month old baby broke the looking glass
Vieux de treize mois, un bébé casse un miroir
Seven years of bad luck
Sept ans de malchance
The good things in your past
Les bonnes choses appartiennent au passé
When you believe in things you don't understand
Quand tu crois à des choses que tu ne comprends pas
Then you suffer
Alors tu souffres
Superstition ain't the way
La superstition n'est pas le chemin (à prendre).
1968. J’ai douze ans, je ne comprends pas le texte de « Gentle on my mind » de Glen Campbell, mais cette chanson folk éveille en moi tout un imaginaire racontant la route, les routes du monde, les grands espaces loin des villes, des feux de bois où des marginaux qui ne croient plus au rêve américain réinventent une autre manière de rentrer en relation.
Cette chanson, pour moi, transpirait les longs rubans d’asphalte et les incertitudes où désirs et peurs sont inextricablement ficelés ensemble. C’était un appel des bois, de la solitude, des lointains bleus, de l’odeur du foin coupé, du poids de la fatigue après une longue marche, de l’insouciance d’un papillon virevoltant dans un de ces crépuscules où l’on se demande si le jour reviendra quand même…
Gentle on My Mind – Glen Campbell
It's knowing that your door is always open
And your path is free to walk
That makes me tend to leave my sleeping bag
Rolled up and stashed behind your couch
And it's knowing I'm not shackled
By forgotten words and bonds
And the ink stains that are dried upon some line
That keeps you in the backroads
By the rivers of my memory
That keeps you ever gentle on my mind
It's not clinging to the rocks and ivy
Planted on their columns now that bind me
Or something that somebody said
Because they thought we fit together walking
It's just knowing that the world will not be cursing
Or forgiving when I walk along some railroad track and find
That you're moving on the backroads
By the rivers of my memory
And for hours you're just gentle on my mind
Though the wheat fields and the clothes lines
And the junkyards and the highways come between us
And some other woman's cryin' to her mother
'Cause she turned and I was gone
I still might run in silence tears of joy might stain my face
And the summer sun might burn me 'til I'm blind
But not to where I cannot see you walkin' on the backroads
By the rivers flowing gentle on my mind
I dip my cup of soup back from a gurglin'
Cracklin' caldron in some train yard
My beard a-roughenin', coal pile, and
A dirty hat pulled low across my face
Through cupped hands 'round the tin can
I pretend to hold you to my breast and find
That you're waiting from the backroads
By the rivers of my memories
Ever smilin' ever gentle on my mind.
Si douce à mon souvenir – Glen Campbell
C'est de savoir que votre porte est toujours ouverte
Et votre chemin est libre de marcher
Cela me donne tendance à quitter mon sac de couchage
Enroulé et caché derrière votre canapé
Et c'est de savoir que je ne suis pas enchaîné
Par des mots oubliés et des liens
Et les taches d'encre séchées sur une ligne
Cela vous garde sur les routes secondaires
Au bord des rivières de ma mémoire
Cela vous garde toujours doux avec mon esprit
Il ne s'accroche pas aux rochers et au lierre
Planté sur leurs colonnes maintenant qui me lient
Ou quelque chose que quelqu'un a dit
Parce qu'ils pensaient que nous allions ensemble en marchant
C'est juste savoir que le monde ne maudira pas
Ou pardonner quand je marche le long d'une voie ferrée et que je trouve
Que vous vous déplacez sur les routes secondaires
Au bord des rivières de ma mémoire
Et pendant des heures, tu es juste gentil avec mon esprit
Bien que les champs de blé et les cordes à linge
Et les dépotoirs et les autoroutes s'interposent entre nous
Et une autre femme pleure à sa mère
Parce qu'elle s'est retournée et j'étais partie
Je pourrais encore courir en silence des larmes de joie pourraient tacher mon visage
Et le soleil d'été pourrait me brûler jusqu'à ce que je sois aveugle
Mais pas là où je ne peux pas te voir marcher sur les routes secondaires
Près des rivières qui coulent doucement dans mon esprit
Je trempe ma tasse de soupe d'un gurglin '
Chaudron Cracklin dans une gare ferroviaire
Ma barbe est rugueuse, tas de charbon et
Un chapeau sale tiré bas sur mon visage
À travers les mains en coupe autour de la boîte de conserve
Je fais semblant de te tenir contre ma poitrine et de trouver
Que vous attendez des petites routes
Au bord des rivières de mes souvenirs
Jamais sourire toujours doux avec mon esprit.
Gentle On My Mind (Remastered 2001)
Provided to YouTube by Universal Music GroupGentle On My Mind (Remastered 2001) · Glen CampbellGentle On My Mind℗ A Capitol Records Nashville Records Release...
« I’m a man », de Chicago Transit Authority. « Je suis un homme », 1969, un rock band dont la chanson musclée, tout en guitare électrique et électrisante et chants à plusieurs voix, est entrecoupée par un solo de batterie mémorable. Funky funky à souhait.
Je me revois, debout devant le buffet en formica rouge et blanc où trônent, avec les incontournables cendriers, toujours un bouquet de fleurs fraîches et deux ou trois babioles tellement bien en vue qu’on ne les voit jamais – peut-être verrions-nous tout au plus leur absence ? Et il y a le transistor. J’écoute immuablement debout, sans jamais avoir eu l’idée de rapprocher du buffet une chaise ou de déplacer le transistor : le « hit-parade » sur Europe 1, la radio officielle parentale. J’entends encore « Venus » des Shocking Blues, mais surtout le rouleau compresseur de la batterie de cette chanson tumultueuse.
I'm a man
Well my pad is very messy
Oui mon bloc-notes est très bordélique
And there's whiskers on my chin
Et mes moustaches m'arrivent sur le menton
And I'm all hung up on music
Et je suis complètement accro à la musique
And I always play to win
Et je joue toujours pour gagner
I ain't got no time for lovin'
Et je ne dispose d'aucun temps pour aimer
Cause my time is all used up
Car mon temps est très bien rempli
Just to sit around creatin'
À simplement créer nonchalamment
All that groovy kind of stuff.
Toutes ces géniales espèces de trucs
[Chorus] (2 x)
[Refrain] (2 x)
I'm a man
J'suis un homme
Yes I am
Oui j'en suis un
And I can't help
Et je ne peux m'empêcher
But love you so
De t'aimer tant
Well if I had my choice of matter
Oui si je pouvais choisir
I would rather be with cats
Je préfèrerais être avec des femmes
All engrossed in mental chatter
Toutes absorbées dans un bavardage mental
Moving where our minds are at
Suivant les desseins de notre esprit
And relating to each other
Et se racontant l'un l'autre
Just how strong our wills can be
Simplement quelle peut être la force de nos volontés
I'm resisting all involvement
Je refuse toute implication
With each groovy chick we see
Avec chaque charmante poulette qu'on voit
Well [Chorus]
Oui [Refrain]
I got to keep my image
Je me dois de garder mon image
While suspended from a throne
Pendant qu'on m'a évincé provisoirement d'un trône
That looks out upon a kingdom
Qui donne sur un royaume
Full of people all unknown
Plein de gens tous inconnus
Who imagine I'm not human
Qui imaginent que je ne suis pas humain
And my heart is made of stone
Et que j'ai un cœur de pierre
I never had no problems
Je n'ai jamais eu le moindre problème
And my toilet's trimmed with chrome
Et mes WC sont ornés de chrome
Chicago - I'm a Man - 7/21/1970 - Tanglewood (Official)
Chicago - I'm a ManRecorded Live: 7/21/1970 - Tanglewood - Lenox, MAMore Chicago at Music Vault: http://www.musicvault.comSubscribe to Music Vault on YouTube...
Amoureux de l'inconnu voyageant pour l'Aimer davantage !
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