23 Février 2022
Avoir l’esprit Rock, c’est bouffer la pomme, le serpent, faire l’amour avec Ève et devenir pote avec Adam, peut-être même faire du calva avec le fruit défendu et rouler des joints avec les feuilles de la Bible.
C’est choisir le seul parti qui en vaut la peine, celui d’en rire en tout temps, en tout lieu, même devant l’inéluctable.
Avoir l’esprit Rock, c’est pleurer des rivières en nostalgie d’océan, aimer la vie sans chercher à savoir le pourquoi, et saturer, saturer tous les potentiomètres émotionnels jusqu’à les rendre inaudibles.
C’est inclure Mozart le lumineux, inclure Johnny Cash et son empathie pour les pauvres et les détenus, inclure les paroles claires-obscures de Leonard Cohen et les envolées dramatiques du grand Jacques Brel.
L’esprit Rock, c’est de bon cœur distribuer des coups de pied aux cultes et également savoir se donner un formidable coup de pied au cul, quand le désir s’est fait la malle, pour aller renifler les phéromones de la peur.
Testostérone en crue, appelé par tout ce qui est transgressif, déviant, à treize ans je suis mûr à point pour me reconnaître dans l’esprit rock et ses icônes. Je me looke très summer of love, cheveux longs, foulard indien, colliers, bagues, tunique, jean.
La lecture de Flash ou le Grand Voyage, récit d’un junkie français, Charles Duchaussois, sur la route des Indes, truffé d’histoires toutes plus sordides et malsaines les unes les autres, a sur moi une influence inquiétante, équivoque. Je suis fasciné, pour ne pas dire attiré, par l’image du toxico romantique qui va se finir dans l’Himalaya avec une overdose devant les splendeurs d’un soleil couchant sur les pics enneigés.
Pour pourfendre mes boucs émissaires, mon impossibilité d’accueillir la cécité et ses effets secondaires délétères, nuit et jour sur la platine tourne du rock dur, la voix sépulcrale de Ozzy Osbourne, les cris déchirants de Robert Plant, les hurlements d’Iggy Pop, les saturations guitaristiques de Jimi Hendrix, la voix magnétique de Jim Morrison et les solos puissants de Ritchie Blackmore.
Je me dis, un demi siècle plus tard, que le Rock et ce qui gravitait autour de ce phénomène culturel m’a peut-être sauvé de mes tendances suicidaires déguisées.
Avoir l’esprit Rock ce n’est pas forcément s’opposer à tout mais marcher à côté des routes mille fois empruntées, prendre les chemins de traverse, les escaliers mécaniques à l’envers, préférer les fenêtres aux portes, plus poète que conformiste.
C’est avoir en hiver envie de recoller les feuilles aux arbres, de neige en été, s’asseoir dans un jet pour aller savourer une herbe colombienne ou une glace aux antipodes. C’est savoir que les barreaux du pénitencier ne confisquent pas la liberté pour celui qui l’a trouvée dans son cœur.
Quant à Dieu, pourquoi pas… mais qu’il donne des preuves par l’absence du Diable chez les hommes !
Être Rock c’est rester en mouvement et probablement être un peu looser, mais un looser magnifique qui sait qu’il n’y a en fait rien à perdre.
C’est avant tout respirer à son propre rythme.
Autrement dit, ce n’est pas une attitude mais une exaltation, une intensité de vie.
C’est souvent se trouver là où personne, ni nous-mêmes, ne nous attendait, et rester un éternel adolescent ne voulant jamais migrer vers l’âge prétendu adulte.
Et c’est par-dessus tout une défiance absolue du pouvoir.
Avec la culture Rock, il y a la musique, mais aussi le boucan médiatique de ceux qui la créent. La réputation sulfureuse de Led Zeppelin est due à de nombreux écarts : chambres d'hôtel dévastées, groupies et abus de drogues, entre autres… Tous ces actes irrévérencieux, ces coups de butoir dans la fourmilière endormie des moralités en cours excitent mon admiration, mon envie de devenir original, une graine d’épicurien orgiaque.
Keith Moon, le génial batteur des Who aux rythmiques épileptiques, sans doute le musicien le plus déjanté du grand rock’n’roll circus des années 60-70, défraie les chroniques. Il me fascine par ses frasques qui vont de tout détruire dans les chambres d’hôtels pendant les tournées à remplir une baignoire de ketchup en laissant dépasser les deux jambes écartées d’une poupée pour impressionner un pote qui vient le visiter.
Et il y a aussi la grâce des petites phrases que l’on se prend en pleine sensibilité :
« La vie c'est ce qui arrive pendant que vous prévoyez autre chose », dixit John Lennon.
Ou encore des paroles assassines de chansons qui font furieusement écho avec mes comportements ordaliques d’adolescent :
« J’espère mourir avant d’être vieux », que l’on entend dans My Generation des Who.
Quand j’écoute à la radio, ou échappé d’un juke-box, Jumping Jack Flash des Rolling Stones, je m’identifie aussitôt à « Jack Bondissant Tel L'éclair ». Mon sang se transforme en champagne cocaïné. Je suis survolté :
I was born in a crossfire hurricane
Je suis né dans le feu croisé d'un ouragan
And I howled at my ma in the driving rain
Et je hurlais à ma maman sous la pluie battante
But its alright now, as a matter a fact its a gas
Mais tout va bien maintenant, en fait c'est le pied.
En découvrant à seize ans School’s Out de l’excentrique Alice Cooper, là encore je me reconnais. Je ne veux plus aller en classe, la vie n’est pas à apprendre, les profs sont des donneurs de leçons, le passé, l’histoire donc, je m’en contrefous, autant que de l’avenir, c’est peu dire !
Non je ne veux pas m’orienter vers quoi que ce soit, je veux crier, et je crie :
School’s out forever
L'école est fermée pour toujours
School's been blown to pieces
L'école a été réduite en ruines
No more pencils
Plus de crayons
No more books
Plus de livres
No more teacher's dirty looks
Plus de regards noirs du professeur
Well we got no class
Donc on n'a pas de classe
And we got no principles
Et on n'a pas de principes.
Alice Cooper - School's Out (1972) HD 0815007
Alice Cooper - School's Out, ein Hit 1972. Audio-CD-Sound zu altem Video-Material aus TV-Show.Sound replaced by audio-cd-sound. Full song.
À quinze ans à peine, quand éclosent dans ma tête des envies de fugues pour rejoindre les hippies sur les routes – je ne sais exactement où, à Londres, Amsterdam, à San Francisco ou Katmandou –, au dortoir, en me lavant les dents, en tentant de justifier une énième punition auprès de mes parents, je ne cesse de fredonner cette obsédante chanson des turbulents Who :
I'm free – I'm free,
Je suis libre – Je suis libre,
And freedom tastes of reality !
Et la liberté a un goût de réalité,
I'm free – I'm free,
Je suis libre – Je suis libre,
And I'm waiting for you to follow me.
Et j'attends que tu me suives
Puis advient la rencontre tant attendue avec une cigarette aromatisée Moyen-Orient qui embarque ma tête dans des contrées inconnues, me procurant des sensations absolument nouvelles, le joint de marijuana, le joint qui réunit ceux qui sont appelés par la route, les fameux chemins de Katmandou, chemins qui font couler paroles et encres dans les médias de l’époque. En ces temps héroïco-comiques on ne fume pas en solo, on fait tourner joint, shilom ou pipe à eau en écoutant Pink Floyd, Santana, Jefferson Airplane, Crosby Stills Nash and Young. On fait tourner et on parle, ou plutôt on rêve. On affirme l’hyper réalité des rêves. On arrête de séparer réel et imaginaire.
Fuck les frontières et les limites !
Au cours de ces soirées en brouillard de haschich et de musiques faites d’espace et de distorsions, je trouve totalement ma place, celle d’un griot sans baobab, d’un conteur tissant des tapis magiques en files de mots sur lesquels nous volons, volons au-dessus des soucis de bourgeois.
Sont-ce toutes ces chansons tellement écoutées qui m’ont jeté sur les routes du monde ouvertes à toutes les aventures ?
Je ne sais pas grand-chose de la matrice de nos choix de vie, mais je peux dire que ces chansons m’ont accompagné de partout, accompagné et souvent inspiré, et fait rêver à en crever tous les oreillers et exploser tous les carcans du réel.
Scott Mckenzie chante :
San Francisco (be Sure To Wear Some Flowers In Your Hair)
San Francisco (Sois Certain d'avoir Quelques Fleurs Dans Tes Cheveux)
You're gonna meet some gentle people there
Tu y rencontreras des gens gentils
For those who come to San Francisco
Pour ceux qui viennent à San Francisco
Summertime will be a love-in there
L'été y sera une saison d’amour.
Scott McKenzie - San Francisco (1967)
L'auteur-compositeur américain interprète cette chanson écrite pour lui par le musicien John Phillips en 1966. A sa sortie, elle devient rapidement un tube d...
Et moi je crève d’être aimé, aimé par ceux et celles qui me ressemblent, du moins dans mon imaginaire romantique, alors aller à San Francisco pour une saison d’amour avec des gens gentils ! Je peux faire n’importe quoi, n’importe quoi, et je l’ai fait ce grand n’importe quoi… fait… et il m’a fait à son tour… et nous avons fait ensemble le tour, le tour du n’importe quoi monde qui au bout du compte nous a semblé si petit qu’il a fallu encore aller plus loin, encore plus haut, avec Bob Dylan qui nasillait Everybody Must Get Stoned – tout le monde doit être défoncé.
Bob Dylan, "Everybody Must Get Stoned" live at Desert Trip 10/14/16
Desert Trip Weekend 2 (October 14, 2016) - Indio, CA
Et combien de fois m’a appelé le ciel bleu de Sweet Home Alabama des sudistes Lynyrd Skynyrd, joué en soirée par des guitaristes voyageurs autour de feux de bois rougissant les corps qui se prennent et se déprennent ?
Lynyrd Skynyrd "Sweet Home Alabama" (Live In Atlantic City) - Album OUT NOW!
Order "Live In Atlantic City" here: https://lynyrdskynyrd.lnk.to/LiveInAtlanticCityAvailable on CD+Blu-ray Digipak (limited first print run in fake leather),...
Combien de fois, assis sur un banc, avec un quignon de pain et un bout de fromage souvent volé, traversant une banlieue laide pour récupérer un spot de stop, ai-je fredonné les paroles en feuilles d’automne toutes californiennes des Mamas and the Papas ?
On such a winter's day
All the leaves are brown and the sky is gray
I've been for a walk on a winter's day.
California Dreamin' (Lyrics) | The Mamas and The Papas
https://youtube.com/channel/UCt93XJa_XpzsPUL_buKBdhgHi everyone, I created another YouTube Channel in hope to give you a light hearted, stimulating & fun lea...
Tandis que le rêve chanté de la Californie me réchauffe comme il peut, bien qu’il me semble loin, très loin de la neige yougoslave qui s’abat sur nous, dans les flocons virevoltants j’entends Cat Stevens et son Katmandu :
Katmandu I'll soon be seeing you
Katmandou je te verrai bientôt
And your strange bewildering time
Et ton étrange, déroutant temps
Will keep me home
Me maintiendra…
Yusuf / Cat Stevens - Katmandu (Live Pop Deux, 1970) | Mona Bone Jakon
SUBSCRIBE https://yusufcatstevens.lnk.to/subscribe and ENABLE 🔔 Order the Mona Bone Jakon 50th Anniversary Box Set here https://CatStevens.lnk.to/MBJBoxsetF...
J’ai un hiver bulgare, turc, perse, afghan à traverser coûte que coûte, pour rejoindre une autre fumée de rêve qui m’attend là-bas avec ses temples, ses singes chapardeurs, et sans aucun doute d’autres mélodies inspirantes à découvrir !
Le soir, sous mon oreiller, surgit des ondes courtes des radios pirates Here Comes The Sun des Beatles qui réveille de l’espoir au creux des nuits du mal de vivre, quand j’ai dans le ventre des nœuds de vipères qui me menacent de l’obligation de devenir un adulte :
Here Comes The Sun
Voici Le Soleil
Here comes the sun, here comes the sun
Voici le soleil, voici le soleil
And I say it's all right
Et je dis que tout est bien
Little darling, it's been a long cold lonely winter
Petite chérie, nous avons eu un long et froid hiver solitaire
Little darling, it feels like years since it's been hère
Petite chérie, cela semble faire des années qu'il avait disparu
Here comes the sun, here comes the sun
Voici le soleil, voici le soleil
And I say it's all right…
The Beatles - Here Comes The Sun (2019 Mix)
The Beatles "Here Comes The Sun" official video from the Abbey Road album. Out now: http://thebeatles.lnk.to/AbbeyRoad2019For more information visit http://a...
En 1972, la proue d’un brise-glace musical pulvérise la résistance des icebergs. Il y a de la mélodie, de la tendresse, de l’ésotérisme, une montée harmonique qui débouche sur un orgasme paroxysmique de violence musicale. Une étoile de plus au firmament du rock, déboule Stairway to Heaven, un grand millésime musical de Led Zeppelin à savourer immodérément :
Et comme nous serons sur la route
Nos ombres plus grandes que notre âme
Il marche une dame que nous connaissons tous
Qui brille de lumière blanche et veut montrer
Comment tout tourne encore à l'or
Et si vous écoutez très fort
L'air viendra à vous enfin
Quand tous sont un et tout est
Être un rocher et ne pas rouler
Et elle achète un escalier qui mène au paradis…
Led Zeppelin - Stairway To Heaven (Official Audio)
Led Zeppelin - Stairway To Heaven (Official Audio) remastered from Led Zeppelin IV. ♫ Listen to Led Zeppelin IV:CD/LP https://lnk.to/LedZeppelinIVAlbumsAYDow...
Puis, violette timide qui pointe dans un pré de neige fondante de printemps, une petite variété toute frissonnante d’exotisme me trouble. J’y vois un signe – on interprète ce qui conforte le récit de soi. J’ai l’impression indiscutable que l’Inde et sa mystique m’appellent dans la chanson prière de Ravi Shankar, avec flûte et sitar :
Where are you?
I am missing you, O ! Krishna,
Where are you?
Though I can’t see you
I hear your flute all the while.
Though I can’t see you
I hear your flute all the while.
Please come wipe my tears
And make me smile.
Please come wipe my tears
And make me smile.
Where are you?
I am missing you, O ! Krishna,
Tu me manques, Ô Krishna,
Où es-tu?
Tu me manques, Ô Krishna,
Où es-tu?
Si je ne peux pas te voir
J'entends ta flûte tout le temps.
Si je ne peux pas te voir
J'entends ta flûte tout le temps.
N'hésite pas à venir essuyer mes larmes
Et à me faire sourire.
N'hésite pas à venir essuyer mes larmes
Et à me faire sourire.
Tu me manques, Ô Krishna,
Où es-tu? …
Cette chansonnette, qui arrive en écho à My Sweet Lord de George Harrison, colore mes aspirations d’une mystique floue, exotique et sans doute compensatoire.
En appelant le seigneur Krishna, je ne le sais pas encore, je cherche maladroitement à me convoquer.
Là je dois faire une pose explicative. On est dans les années 60-70, dans nos musettes bigarrées on n’a rien pour écouter de la musique – sorry, mais non, il n’était pas encore né l’indispensable portable qui donne l’illusion d’être à la maison, où que nous soyons dans le monde, en écoutant et voyant sur son écran ce qui capte déjà notre attention quand nous ne voyageons pas.
Avec mes compagnons de route de l’époque, enfants du vent et du Rock, nous exerçons nos mémoires et de partout nous sifflotons, chuchotons, chantonnons, parfois gueulons les chansons qui nous font chaud au cœur, quand le drapeau de l’espoir est en berne ou quand celui de l’insolence de notre liberté veut se hisser au-dessus des contingences.
Revenons aux musiques qui m’habitent depuis toujours ou presque.
Je déploie le tapis rouge devant une des plus fidèles chansons, Everybody’s Talkin’, de Harry Nilsson, une des rares qui ne m’a pas abandonné quand j’ai changé de cap, tiré d’autres bords :
I'm going where the sun keeps shining
Je pars pour un endroit où le soleil continue de briller
Through the pouring rain,
À travers la pluie battante
Going where the weather suits my clothes
Je vais là où le temps est adapté à mes vêtements
Banking off of the north east winds
Virant sur l'aile des vents du nord-est
Sailing on a summer breeze
Voguant sur une brise d'été
And skipping over the ocean like a stone
Et sautant par dessus l'océan comme une pierre…
Harry Nilsson - Everybody's Talkin' (From "Midnight Cowboy") (Audio)
Official Audio for "Everybody's Talkin' (From "Midnight Cowboy")" by Harry NilssonListen to Harry Nilsson: https://HarryNilsson.lnk.to/listenYDSubscribe to H...
On The Road Again de Canned Heat, avec son intro bleue en frisson de tampura, sa porte d’arpèges, sa plainte d’harmonica avec ce rythme ternaire propre au blues, m’a invité des milliers de fois à lever le pouce en beuglant « On The Road Again », prêt à bondir dans n’importe quel véhicule pour peu qu’il ait du carburant pour aller tâter de l'Ailleurs.
CANNED HEAT - ON THE ROAD AGAIN
http://www.cannedheatmusic.com Video made with Permission from EMI to upload on Alan "BLIND OWL" Wilson of CANNED HEAT - My Space Official page - http://www...
Et voilà, en vacarme de moteurs assourdissants, en odeur de gasoil brûlé, en rafales de pluie, en routes glissantes, en envies brutes d’en découdre, un hymne à la route, la chanson Born To Be Wild – né pour être déchaîné –, un cri des loups des steppes, du groupe canadien Steppenwolf qui tient son nom de l’ouvrage éponyme de l’auteur Hermann Hesse :
Get your motor runnin'
Mets en marche ton moteur
Head out on the highway
Fonce vers l'autoroute
Lookin' for adventure
Cherchant l'aventure
And whatever comes our way
Et tout ce que nous trouverons sur notre route
Yeah Darlin' go make it happen
Oui chérie vas-y fais en sorte que ça se produise
Take the world in a love embrace
Prends le monde dans une étreinte d'amour
Fire all of your guns at once
Fais feu de tous tes pistolets à la fois
And explode into space
Et explose dans l'espace
I like smoke and lightning
J'aime la fumée et la foudre
Heavy metal thunder
Le tonnerre du lourd métal
Racin' with the wind
Faisant la course avec le vent
And the feelin' that I'm Under
Et le sentiment que je suis dessous
Yeah Darlin' go make it happen
Oui chérie vas-y fais en sorte que ça se produise
Take the world in a love embrace
Prends le monde dans une étreinte d'amour
Fire all of your guns at once
Fais feu de tous tes pistolets à la fois
And explode into space
Et explose dans l'espace
Like a true nature's child
Comme un vrai enfant de la nature
We were born, born to be wild
Nous sommes nés, nés pour être déchaînés
We can climb so high
Nous pouvons grimper si haut
I never wanna die
Je veux ne jamais mourir
Born to be wild
Né pour être déchaîné.
On ne peut pas passer sous silence la chanson légendaire Blowin' In The Wind de mister Bob Dylan que n’importe quel gratteur de guitare propose en soirée, que ce soit sur une plage d’Íos, dans l’archipel grec de la mer Egée, ou pendant une full moon party à Goa, prenant souvent l’air inspiré de celui qui sait ce que le vent souffle. Je confesse, je m’y suis essayé, timidement certes, mais j’ai vite confié au vent mes vanités de musicien pour qu’il les écarte de moi :
How many roads must a man walk down
Combien de routes un homme doit-il parcourir
Before you call him a man ?
Avant que vous ne l'appeliez un homme ?
The answer, my friend, is blowin' in the wind,
La réponse, mon ami, est soufflée dans le vent…
Bob Dylan - Blowin' in the Wind (Official Audio)
Bob Dylan, "Blowin' In The Wind"Listen to Bob Dylan: https://bobdylan.lnk.to/toptracksYDHear the song in Budweiser's 2019 Super Bowl spot.Watch: https://bobd...
Amoureux de l'inconnu voyageant pour l'Aimer davantage !
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